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l'évolution de la femme en Algérie

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- introduction

Depuis de nombreuses années, la femme a toujours était cible de soumission et de maltraitance, notamment en Algérie où se fléau s'est répandu et s'est cristallisé avec les années. Il faut savoir que les femmes se sont battus pour l'indépendance du pays de 1954 à
1962 avec la même fougue et le même courage que les hommes; néanmoins le sexe féminin a toujours étaient mépriser par les hommes ;ces derniers se sont basés sur les pratiques religieuses pour se faire entendre.
Nous pouvons nous poser la question «  l'islam est-il un frein à l'émancipation féminine ?». En premier lieu nous allons annoncer que l'enseignement est le principal facteur de l'évolution de la femme.
En second lieu nous allons démontré que cette évolution est freinée par une mentalité encrée dans les m½urs des algériens. Enfin nous allons vous présenté les artistes engagés comme Farid Benyaa qui dénonce l'abus de pouvoir de l'homme à l'égard de la femme.
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#Posté le mercredi 25 janvier 2006 14:33

Modifié le mercredi 11 juillet 2007 04:45

- I) Les facteurs qui conduisent la femme a une évolution ou qui la freine.

A) Le facteurs de l'évolution de la femme

1)Les études est l'ouverture qui mène à l'évolution

- Depuis les premières années de l'indépendance, l'État a fourni des efforts pour généraliser la scolarisation à partir de six ans. L'éducation est devenue obligatoire pour tous les élèves à travers l'ensemble du territoire (fille et garçon). De plus beaucoup de parents encouragent leurs filles à se déplacer vers les villes universitaires ce qui reste surprenant.
La société a évolué les mentalités aussi, L'État est plus présent en matière de disponibilité de structures d'enseignement, autant de facteurs qui ont fait que la vapeur s'est renversée. Mais au delà de tous ces aspects, il y'a cette prise de conscience des femmes algériennes qui depuis 2 décennies ont décidés presque silencieusement de mener leur évolution, de changer leur sort, leur statut et leur vie. Leur seul arme ce sont les études, elles sembles non seulement l'avoir comprise mais en plus convaincues que c'est leur salut.


2)Les filles réussissent mieux que les garçons

- La scolarisation des filles en Algérie est une des plus importantes du monde arabe. Pour preuve, à l'examen du baccalauréat de l'année 2003-2004, 65% des candidats étaient de sexe féminin. A l'université , les filles représentent aujourd'hui 52% des effectifs étudiants.
De l'avis des observateurs; l'accès des femmes au système éducatif est sans conteste un des paramètres qui a marqué le plus les changements intervenus dans la condition féminine en Algérie depuis l'indépendance.
Les filles durant ces dernières décennies réussissent mieux leur études que les garçons à tous niveaux scolaires.
Une réussite qui se traduit par des taux plus importants dans les examens, les redoublements et des abandons inférieurs à ceux des garçons. Quelques chiffres pour comprendre :
En 1984, le taux d'admission pour l'entrée en 7éme année fondamentale ( 5éme en France) a été de 70% pour les filles.
En juin 2000, le taux de l'épreuve du BEF des filles a été supérieur à celui des garçons.


B)Les freins de l'évolution

L'obstacle principal de l'émancipation de la femme algérienne tient dans le désir des hommes de commander les femmes, de les maintenir en tutelle. L'ordre traditionnel "le machisme ordinaire" patriarcal, affirme la position dominante de l'homme. L'identité proposée aux femmes par le système de domination de l'homme est un système destructeur et pervers.
Les femmes sont soumises dès l'enfance à un travail de persuasion qui tend à les diminuer à les nuire tant qu'individu, à les persuader de leur infériorité et finalement à les convaincre d'accepter leur sort avec résignation, voire à le revendiquer. La femme est assignée à la procréation et au travail domestique; elle n'a pas d'autres horizons.
Pour justifier les inégalités de droits entre l'homme et la femme, les conservateurs doivent aujourd'hui s'appuyer d'avantage sur la religion; sur une lecture intégriste de la religion; preuve que cette inégalité apparaît de moins en moins naturel et qu'il faut bien trouver une autre justification. L'Islam, disent les traditionalistes, "a donné a la femme touts, ses droits".Le possessif "ses" n'indique pas si le droit des hommes et des femmes est le même. La femme a ses droits, les hommes ont les leurs , chacun à sa place. Ce n'est évidemment pas l'Islam qui est concerné, mais le machisme érigé en système de valeurs.
Après l'indépendance; permettre la scolarisation d'une fille était rare, un droit que beaucoup de filles algériennes n'ont pas eu.
On pourrait citer ici quelques causes qui ont poussé certains parents à ne pas scolariser ou à ne pas, continuer la scolarisation de leurs filles :
L'éloignement des écoles du domicile , l'idée encore très répandue pendant des années qui faisait que les garçons avaient plus le droit d'étudier, et que les filles devaient rester à la maison pour aider leurs mères,
Marier plus tôt sa fille, ne pas avoir les moyens de faire rentrer tous ses enfants à l'école,
donc sacrifier les filles, ou éviter tout simplement que l'on dise que ce père laisse sa fille aller à l'école.


les algeriennes et l'islamisme cliquez sur la video
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#Posté le jeudi 26 janvier 2006 04:07

Modifié le vendredi 27 janvier 2006 04:37

Djabi Nacer

C)"L'école est une stratégie individuelle et collective des filles" selon M.Djabi Nacer un sociologue

C'est un interview qui met en relief les aspects positive et les freins de l'émancipation de la femme en algérie.

Les statistiques sont affirmatifs, le nombre des filles dans le système éducatif est important. En dehors de l'effort de l'État pour généraliser la scolarisation, quelles sont selon vous les causes de cette évolution ?
Je crois qu'il faut relativiser un peu les chiffres, les filles ne sont pas plus nombreuses que les garçons, c'est leur présence qui est importante. A partir du cycle secondaire, ce constat est fait. Les filles sont plus présentes face à une déperdition des garçons. Ces derniers préfèrent travailler et rentrer dans le monde professionnel. Je tiens à signaler que ce constat est valable surtout dans les grandes villes.
Mais je pense que l'élément le plus important, c'est que la fille n'a pas beaucoup de choix dans la société algérienne. Elle a opté pour cette stratégie " école " pour s'imposer, travailler, être respectés, et assurer sa promotion. C'est une stratégie voulue, individuelle et collective des filles algériennes. Ces dernières croient qu'elles peuvent faire beaucoup plus de choses en ayant un diplôme. Donc, c'est une stratégie voulue et consciente. C'est loin d'être le fruit du hasard. La fille algérienne a choisi l'école comme forme de promotion sociale. Les Algériennes ont profité plus que les garçons de l'école algérienne qui, faut- il le rappeler, est présente partout. Et c'est l'effort de 30 années et plus de l'État pour généraliser la scolarisation qui est aussi à l'origine de la présence importante de la fille dans le système scolaire. L'école est à mon avis la structure qui le plus transformée voire bouleversée la société algérienne.[/
x]

Cette évolution, comme tout phénomène de société a des effets positifs et négatifs sur la société algérienne, quelles pourraient être les répercussions négatives de ces changements qui s'opèrent dans la société algérienne ?
Les statistiques au niveau nationale démontrent que cette évolution a des effets négatifs. C'est ce que j'ai appelé dans un article : Comment la société algérienne punit la femme instruite. Cette punition se matérialise par une marginalisation. Ainsi on ne se marie pas avec ces filles (âgées) car faire des études poussées nécessite du temps. L'homme algérien a toujours peur des femmes qui ont fait des études supérieures. D'ailleurs la moyenne recherchée par ces hommes c'est toujours des filles qui ont un niveau ne dépassant pas la 3ème année secondaires.
Des études comparatives ont été faites avec les pays voisins. Elles ont confirmé que les filles instruites se mariaient moins. D'ailleurs le taux de célibat pour ces filles est très important dans notre pays. De même pour les cas de divorce. La femme a profité un peu plus de l'école, c'est un fait. Mais, l'exclusion matrimoniale dont elle est victime est une forme de punition. L'école transforme certes mais perturbe les rapports traditionnels, les rapports homme-femme et le statut de la femme.[/
x]

Avec une projection dans l'avenir, quel regard porte le sociologue que vous êtes sur la société algérienne en prenant en compte cette évolution des femmes dans le système éducatif ?
Je crois que la société algérienne a déjà beaucoup changé et évolue plus vite qu'on ne l'imagine. Les changements ont touché les mentalités et les m½urs, le statut de la femme au sein même de la famille et les relations homme-femme. Il suffit de voir nos rues, nos universités et nos villes pour nous rendre compte de ce bouleversement dû essentiellement à l'école.
Je souhaite que l'on arrive à maîtriser ces changements pour que la société algérienne profite pleinement de ces mutations dans le bon sens car il y a beaucoup de phénomènes qui peuvent surgir : l'individualisme de l'algérien et de l'Algérienne, la vie en célibat, dislocation de la cellule familiale et des rapports familiaux et les changements démographiques qui commencent à naître dans la société algérienne. J'entends par là le vieillissement, le retard dans l'âge du mariage.[/
x]

Vous avez beaucoup parlé d'aspects négatifs, si vous deviez positiver, quels seront les bienfaits de cette évolution ?
C'est le statut de la femme qui va complètement changé. Nous avons eu l'exemple d'une femme qui s'est présenté pour l'élection présidentielle. Nous avons depuis 1982 des femmes ministres dans notre pays avant plusieurs sociétés arabes. Ce n'est que le début. Je pense que les mentalités vont changer et dans le bon sens.[/x]

Pensez vous que la fille algérienne a profité de la déperdition scolaire plus importante chez les garçons ?
Les filles ont profité de l'école et de l'université avec le soutien de la famille et surtout du père. Les pères algériens sont très positifs en ce qui concerne les études de leurs filles. Elles ont peut être profité de l'école avec une vitesse que la société masculine n'accepte pas.
Il faudrait peut être rappeler que depuis les années 90 des formes de violences contre les femmes et des idéologies rétrogrades se sont développés en Algérie. L'homme algérien, même dans les contrées les plus reculées, s'est rendu compte que la fille ou la femme est plus présente à l'école.
L'image, qui me revient à chaque fois, c'est ce frère chômeur qui voit sa s½ur réussir dans les mêmes conditions vécues par lui au sein de la même famille. C'est ce malaise entre hommes et femmes que les idéologies rétrogrades ont utilisé en lui donnant un contenu social et politique. Aujourd'hui, c'est une stratégie affirmée et vécue par des milliers de femmes, de filles et de fillettes algériennes qui ont mis à profit cette institution de changement qu'est l'école.[/
x]
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#Posté le jeudi 26 janvier 2006 04:19

II) L'Emancipation de la femme dans la société algérienne

La famille, espace privé, est naturellement la plate-forme qui soutient tout le système patriarcal. Système hiérarchisé d'autorité. Distribution stricte des rôles. Une norme sociale rigide qui fixe à chaque sexe une manière d'être, de se comporter, d'agir, de faire usage de son corps...
L'homm
e a le lien avec l'extérieur, le dehors, la femme à un rôle ménager, le dedans. L'espace public est réservé aux hommes comme la parole publique. C'est un modèle familial autoritaire et inégalitaire, une forme sociale d'organisation primaire fondée sur la prééminence des hommes sur les femmes, des aînés sur les cadets ; l'essentiel est cependant la subordination des femmes aux hommes et le devoir d'obéissance auquel les femmes sont soumises.
-Le modèl
e de la famille traditionnelle étendue, du point de vue de la parentale et des générations, est aujourd'hui résiduel. La forme conjugale de la famille est non seulement généralisée à la ville, mais elle est également majoritaire à la campagne. L'évolution en faveur de la famille conjugale s'accompagne d'un rétrécissement de la parenté, limitée désormais aux parents les plus proches. L'enquête population de 1998 montre que sur les 5,1 millions de familles recensées, les familles « couple avec enfants » sans autre parent représentaient 78,2 % du total. Les familles monoparentales, un seul parent avec enfants, 12,1%. Les familles étendues, plusieurs couples avec enfants cohabitant, ont quasiment disparu.
-Par ailleurs, l
e choix du conjoint pour la femme dépend de moins en moins de la décision des parents. Le mariage traditionnel participait de la volonté du groupe de perpétuer la lignée, de transmettre le nom, de la pulsion profonde qui pousse l'individu et son groupe d'appartenance à se reproduire biologiquement et socialement. Dans ce processus la femme à une fonction de procréation. La femme stérile est écartée. Dans ce schéma familial les sentiments personnels n'ont guère de place. C'est la nécessité de maintenir la cohésion et la position sociale du groupe familial étendu qui commande le choix du conjoint. L'individu ne compte pas, il est soumis à la logique du groupe.
Le modèle de la
famille traditionnelle a cédé la place à la diversité des modèles et des rapports familiaux. A la logique du groupe à laquelle était soumis l'individu, s'est substituée une logique conjugale, de couple, la recherche d'une relation plus harmonieuse entre un homme et une femme. L'autonomie économique acquise, notamment par le salariat, a libéré l'individu des contraintes du groupe et lui permet désormais de décider de ses choix de vie.
D
ans le choix du conjoint, les sentiments tiennent une plus grande place. Pour les catégories supérieures, les plus scolarisées, le mariage d'amour est désormais la règle, excluant l'intervention des parents dans le choix du conjoint. Au demeurant lorsque la mobilité sociale générationnelle est forte comme ce fut le cas dans les années 1970, les parents, qui ont un statut social inférieur à celui de leurs enfants, se trouvent, de fait, disqualifiés dans le choix d'une épouse pour leur fils ou d'un époux pour leur fille. Les conditions de la recherche du conjoint, trouver un mari ou une épouse, sont rendues aujourd'hui difficiles. En témoigne le taux très élevé de célibataires hommes et femmes. Avec l'urbanisation, le rétrécissement de la famille, les parents ne disposent plus du réseau de relations sociales nécessaires pour intervenir utilement dans la recherche du conjoint. Une grande marge d'initiative est laissée aux individus. L'endogamie familiale, le mariage dans la famille, solution à laquelle on pouvait toujours avoir recours, est de moins en moins pratiquée. Par ailleurs, on observe le déclin de l'autorité du père dans une société moins régie par la tradition, qui tend à la démocratisation et à la reconnaissance de l'individu.
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#Posté le jeudi 26 janvier 2006 04:29

suite du II)

Les études comparatives, les analyses sociologiques et économiques montrent que là où la femme est infériorisée, la société ne progresse pas, ou progresse plus lentement, que celle qui favorisent l'égalité entre les hommes et les femmes. Il y a un coût social élevé à payer par la société qui cherche à freiner l'émancipation de la femme. Au c½ur de la problématique du statut et du rôle de la femme dans la société figure la question de la procréation. La relation entre fécondité et statut de la femme dans la société a fait l'objet de nombreuses études. Plus une femme est instruite moins elle a d'enfants. Les femmes au foyer ont plus d'enfants que les femmes actives en dehors du foyer. Il est inutile de souligner l'impact négatif d'une forte natalité sur le niveau de vie, l'emploi, les ressources consacrées à l'éducation, la santé... L'Algérie de 1960 comptait 10 millions d'habitants, celle de 2000, 30 millions, celle de 2010 comptera quelque 38 millions d'habitants.
L'égalité en droits ne suffit pas. C'est une condition nécessaire mais pas suffisante. Il faut donner des signes tangibles que l'on veut bien aller dans la direction du changement, reconnaître de nouveaux droits aux femmes, ceux qui lui sont spécifiques, en tant que femme, comme le droit à la maîtrise de sa fécondité. Les partisans de la société patriarcale ont jusqu'ici fait obstacle, avec succès, à la reconnaissance des droits de la femme. Ils n'ont certainement pas contribué positivement à l'image de notre pays à l'extérieur. La tendance de l'évolution de la famille, comme au sein de la société, de son système politique, va vers la démocratisation et la liberté.
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#Posté le jeudi 26 janvier 2006 04:34

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